lunes, 20 de junio de 2011

RETO; LETRAS AL MAR;UNE LONGUE ÉTREINTE-UN LARGO ABRAZO

UNE LONGUE ÉTREINTE-UN LARGO ABRAZO

Dans notre cabane au fond du bois
on a batti un nid de joie
quand vient l'hiver et qu'il fait froid
on allume un bon feu de bois.


Allongés à même le sol
sur des coussins de tournesol,
dans la cheminée les bûches pétillent
lançant des étincelles qui frétillent.


Une douce chaleur dans l'air flotte
et la torpeur m'enveloppe
je sombre dans une rêverie profonde
à la lueur des flammes blondes.


Pressés l'un contre l'autre, biens au chaud
bercés par les battements égaux
d'une musique qui nous balance
bien cotonnés dans ce silence.


Le temps passe très lentement
nous savourons chaque moment
tout doucement sans se presser
très tendrement se caresser,


Au rythme d'une musique langoureuse
bouche à bouche savoureuse
nos corps s'épousent
se cherchent, se découvrent.


Tes mains explorent chaque contour
en petits cercles elles font le tour
pour s'arrêter sur mes seins
l'un apres l'autre dans ta main.


Tu éffleures légèrement les auréoles
qui rougissent d'émoi et s'affolent
les mamelons se dressent en érection
tes yeux s'allument de satisfaction.


Nos corps palpitent de désir
transporter par ce grand plaisir
nos bouches se boivent se dévorent
nos langues se mêlent s'enlacent .


Tout doucement on s'engoufre
dans un tourbillon à couper le soufle
on s'enroule, se déroule
nos corps vibrent sur une même corde.



Une symphonie de mouvements
on avance progressivement
jusqu'à la limite de la satiété
nos corps en sueur épuisés.


Une longue étreinte passionnée
une satisfaction complète, partagée
librement sans contrainte
nos âmes unies dans cette étreinte.

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En nuestra cabaña en el fundo del bosque
construimos un nido de alegría
cuando llega el invierno y hace frío
encendemos un buen fuego.


Tirados en el piso
sobre cojines de girasol,
mientras crepitan en la chimenea troncos,
lanzando chispas que se retorcen.


Flota en el aire un calor suave
y me envuelve el torpor,
me hundo en una profunda ensoñación
en el resplandor de las llamas rubias.


Estrechados el uno contra el otro, bien calentitos
mecidos por los latidos constantes
de una música que nos balancea
bien algodonados en este silencio.


El tiempo pasa muy lentamente
saboreamos cada momento
despacio, sin prisas
acariciandonos muy tiernamente.


Al ritmo de una música lánguida
boca a boca sabrosa
se calcan nuestros cuerpos
se buscan, se descubren.


Exploran tus manos cada contorno
rodean en pequeños círculos
para detenerse en mis senos
uno tras otro en tu mano.


Tocas ligeramente las aureolas
que se sonrojan con la excitación y pánican
se yerguen los pezones
tus ojos se iluminan de satisfacción.


Laten nuestros cuerpos de deseo
transportados por el placer,
se beben se devoran nuestras bocas
se mezclan se abrazan nuestras lenguas.


Penetramos poco a poco
en un torbellino sorprendente
nos enredamos, nos desenrollamos
vibran nuestros cuerpos en la misma cuerda.


Una sinfonía de movimientos
nos movemos progresivamente
hasta el límite de la saciedad
nuestros cuerpos sudorosos agotados.


Un largo abrazo apasionado
satisfacción completa compartida
libremente sin restricciones
nuestras almas unidas en este abrazo.



Merche DemBar
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